Je venais de poser le pied sur le quai de la gare de Resembool. Je regardais autour de moi. Le bâtiment qui faisait office de gare était une simple baraque, de la même taille qu'une grande maison. Cinq bancs étaient répartis sur le quai et la plus part étaient inoccupés. Il n'y avait pas foule. quelques passant traînaient les pieds sur les pavés usés. Certains portaient des valises, mais la plupart étaient les bras vident, surement à attendre la venue d'un proche.
A Resembool, les voyages étaient des options, et la plus part des habitants n'avaient jamais quitté le village ou ses alentours, et ne le quitteraient surement jamais.
Je m'assis sur un banc. J'avais encore une demi heure à attendre le train, je pris donc mon mal en patience et scrutais la foule. Enfin une silhouette reconnaissable entre toute fit son apparition dans la gare. Pinako. Je me levai et l'apostrophai :
- Qu'est ce que tu fais là la vielle ! T'étais pas sensé t'occuper d'un patient ?
- Edward ? Tu n'est pas à Central minus ?
- QUI TU TRAITES DE NAIN QU'ON VERRAIT PAS AVEC UN MICROSCOPE VIELLE SORCIÈRE RABOUGRIE ?!?
Le visage de la vielle peau fut éclairé par un sourire fugitif.
- C'est bon de te revoir Edward, sa faisait longtemps. Et pour te répondre mon pige... client était à la gare. Puisque tu es ici, suis moi, je rentre à la maison.
- Et bien ... C'est à dire que ... J'en viens ... J'me suis disputé avec Winry, je rentre à Central, mon train arrive bientôt ... Désolé ...
- Pourquoi ... ?
Pinako me dévisagea avant de regarder mon bras pourtant couvert.
- Je comprends ... Tu ne dois pas lui en vouloir. Elle ne voulait pas te blesser. Tu sais, de sa part, c'est un signe d'affection, c'est qu'elle aime s'occuper de ton automail. C'est un des rares moments qu'elle peut partager avec toi, et elle ne veut pas que cela s'arrête. Toi et ton frère n'êtes jamais là, et quand vous êtes à la maison, vous passez votre temps à vous battre ou dehors. Elle ne vous voit presque jamais.
- Mais ...
- Je comprends très bien Edward, elle n'avait pas le droit de te dire ça, je lui en parlerais quand je rentrerais.
- Merci.
Sans rien dire d'autre, Pinako se détourna et me fit un signe de la main. Sans se retourner elle me cria :
- Passe mon bonjour à Al !
==> Central